Histoire de Marie

On me donne début juin, la collection des photos de famille de Marie. Bonheur et impression étrange de me trouver en possession de la mémoire d'une famille que je ne connais pas. Je sais seulement qu'elle était fille d'immigrés espagnols (Majorque, Soller) et que ses parents tenaient rue Sadi Carnot, une épicerie "Le Jardin d'Espagne" .
J'ai publié une première photo, et tous mes amis se sont mis à écrire...
Alors ce blog où l'histoire de Marie s'écrit (s'invente) petit à petit... au fil des commentaires, des messages
.
Un grand bazar ...
work in progress,

B. Chaix (juin 2010)

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Générique de fin
(avant un autre projet, certainement)


Merci à tous les amis auteurs, ce fut une belle histoire.
François a écrit un bel adieu à Marie . Je n'écrirais pas plus.

Marie , la vraie, est décédée l'an dernier, le 31 mars.

B Chaix (26 mars 2011)

vendredi 21 janvier 2011

Marie ressuscitée ?

2 commentaires:

  1. Une histoire -brève- avec un chanteur assez connu. Ils eurent une fille. C'est lui derrière l'appareil, une des rares photos qu'il ait faite, un jour à Merlimont quand il était revenu la voir quelques années après.
    Puis il est reparti, courir le monde et les filles.

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  2. Oui c'est cela, la chanson.

    "Toi, qui disais, qui disais,
    Qui disais que tu l'aimais,
    Tu l'aimais, tu l'aimais.

    Dans les rues, sur les pavés mouillés
    Traînent des lueurs sans joie.
    Une fille va pleurant sous la pluie
    Et pense encore à toi.

    Toi, qui disais, qui disais,
    Qui disais que tu l'aimais,
    Tu l'aimais, tu l'aimais.
    Tu l'aimais plus que la vie
    Qu'as-tu fais de ton amour
    Pour qu'il pleure sous la pluie.

    Te souviens-tu, souviens-tu ?
    Le jour où tu l'as connu,
    L'as connu, l'as connu
    Ca t'as couté de l'argent
    Mais ça t'a fait du bon temps
    C'était un fameux samedi.

    Les lampions de la baraque aux frites
    Où tout va vite au son d' l'accordéon
    Tournaient en rond.

    Elle admirait, admirait
    La façon dont tu visais
    Et tirais et gagnais
    Des jolies fleurs à cent sous
    Qui faisaient des colliers choux
    Qu' tu passais autour d' son cou.

    Les p'tites autos s'tamponnaient,
    S'tamponnaient, près du billard
    Japonais, et l'indien
    Qui se disait grand magicien
    Vous sortait des trucs de rien
    En faisant Trente six mille tours.

    Près des nougats, les ch'vaux d'bois
    Descendaient et remontaient
    Et tout ça s' terminait
    Au bastrigue où l'on s'en donne
    Dans les coins sombres où l'on s' donne
    En f'sant l' coup du grand amour.

    Mais t' as fait un peu trop d' carresses
    De fausses promesses, au rythme du piano
    Qui jouait faux.

    Comme une simplette, la fillette
    Enivrée par les grands mots
    Elle y a cru un peu trop
    Si bien qu' quand tu es parti
    Elle n'a vraiment rien compris
    Sinon que c'était fini.

    Dans les rues, sur les pavés mouillés
    Traînent des lueurs sans joie.
    Une fille va pleurant sous la pluie
    Et pense encore à toi.

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