Histoire de Marie
On me donne début juin, la collection des photos de famille de Marie. Bonheur et impression étrange de me trouver en possession de la mémoire d'une famille que je ne connais pas. Je sais seulement qu'elle était fille d'immigrés espagnols (Majorque, Soller) et que ses parents tenaient rue Sadi Carnot, une épicerie "Le Jardin d'Espagne" .
J'ai publié une première photo, et tous mes amis se sont mis à écrire...
Alors ce blog où l'histoire de Marie s'écrit (s'invente) petit à petit... au fil des commentaires, des messages.
Un grand bazar ...
work in progress,
B. Chaix (juin 2010)
_________________________
Générique de fin
(avant un autre projet, certainement)
Merci à tous les amis auteurs, ce fut une belle histoire.
François a écrit un bel adieu à Marie . Je n'écrirais pas plus.
Marie , la vraie, est décédée l'an dernier, le 31 mars.
B Chaix (26 mars 2011)
Alors ce blog où l'histoire de Marie s'écrit (s'invente) petit à petit... au fil des commentaires, des messages.
Un grand bazar ...
work in progress,
B. Chaix (juin 2010)
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Générique de fin
(avant un autre projet, certainement)
Merci à tous les amis auteurs, ce fut une belle histoire.
François a écrit un bel adieu à Marie . Je n'écrirais pas plus.
Marie , la vraie, est décédée l'an dernier, le 31 mars.
B Chaix (26 mars 2011)
Michelle ?
RépondreSupprimerAu bord de la mer Noire ?
Quand ?
Qui sont-ils ces deux autres ?
ou :
RépondreSupprimerpas Michelle, mais sa cousine Marie (par qui elle avait connu le turc, les pères commerçants étaient en rivalité, le turc un peu moins considéré que l'espagnol). Elle aimait les garçons, à parier que c'est un troisième qui à plat ventre prend la photo. Tu as vu comme elle lui fait de l'oeil ? Remarque pour ça les deux cousines c'étaient les même.
je pensais que c'était Michèle avec Oya et le frère d'Oya, au bord de la mer noire. Leurs premières escapades en solo, sans les amis du groupe, au loin des contrées familières. Oui je me souviens vaguement, Oya faisait des études de commerce et sa famille tenait boutique dans une autre ville. D'ailleurs Michèle aussi suivait des études de secrétariat commercial. Une année pourtant, tu as raison, Marie est allée les rejoindre, premières vacances loin de la famille. Elle était revenue au bout de 2 mois, emballée, enchantée et ses histoires d'alors nous précipitaient dans un puits lumineux, dans les sortilèges de l'Orient éternel. Nous étions ébahis de tant de prouesses verbales et la magie s'exerçait, nous la surnommions Shéhérazade. François était allée la rejoindre, juste un peu mais je ne le vois pas sur cette photographie. C'est peut-être lui qui prend la photo?
RépondreSupprimerah! Quelle émotion de revoir ces visages des partisans et des Anglais, ensemble, unis et au cours de moments heureux, de détente, c'était si rare. Toujours sur le qui vive, à l'affût, la peur au ventre, l'angoisse du lendemain. Tous entassés dans le vieux chalet du 17 ème siècle qui appartenait à la famille de François ; Ils l'avaient hérité de leurs ancêtres, du cru depuis tant de générations. Résistants aussi à leur manière. Participants à la cause du V : la liberté à toux prix.
RépondreSupprimersuite références des acteurs de ce jeu d'images : Marie et Michèle cousines et amies.
RépondreSupprimerlieu: le Bosphore; Istanbul. La mer noire-
Les parents de François: possèdent le chalet du 17 ème siècle en haut dans la montagne et ils aident la résistance en protégeant les Anglais.
Beki ce serait le diminutif d'Henriette, non ? La jeune secrétaire qui livrait les circuits des camions SS et travaillait avec la résistance et l'armée polonaise. Elle était amie avec Vinika. Ou alors Henriette et Beki sont différentes mais j'ai du mal à me souvenir.
reprise des contes de la sibylle ou de Mariel'étoile de mer.
RépondreSupprimerSi haut, une fille de l'azur tournoie au pied du temple d'or. Si haut là où veille l'aigle sur le sommet immaculé. Au pied d'une statue sacrée une fillette blottie. Les étoiles s'éveillent. Eclairs de lumière si blanche, sur la surface des eaux, comme des bras de femme endormie, au creux d'un lit de terre remuée. Si haut, venue desi haut, d'où vient elle d'ailleurs ? Une étolel des mers tombée sur les grains qui s'éparpillent. Une étoile des neiges, mon coeur amoureux... Une étoile des sables, mon coeur douloureux... L'Algérie, et ses crispations ses stridences qu ilabourent la chair, le silence angoissant du désert, l'ennemi nous encercle, nous mourons de peur. On a retrouvé des camarades je ne peux pas le dire, je ne peux pas l'écrire, si vous saviez ! Mais nous aussi, nous avons fait la même chose ! La honte sur nos mains complices, rouges de sang et noire de haine...
La lune ploie vers les ombres et la dune s'élance vers le ciel. La mer et le ciel se courbent. S'étreignent en une fulgurance éparpillée. Tout se tait maintenant, le corps mouvant de l'homme suit les ondulations de lavague, ils étaient venus là, loin des visages amers du passé, loin des esquisses de la ville, pour enterrer les cris dans lesable froid. Poids, sans limite et sans faille, à porter en un dédale illimité et poids qui nous porte aussi, cette pesanteur qu inous accroche à la fermeté de l' argile ; pendus à l'envers de nous même. Noir et blanc sur la surface des eaux. La mer est miroir qui conduit à l'incandescence de la chair. L'obscurité enfante la lumière. Tout enfant naissant est une clarté. Mais l'homme demeure nu dans la nuit noire; nu et vertical face aux opacités de la vie. Les voiles d'Isis lancent dans les ondulations marines des éclatantes nervures de sel et de vent. Les dunes sombres s'étirent longuement sur le paysage lointain des cieux encrés. Roses noires déployant leurs pétales en intermittence de poids et de légèreté. Noir et blanc, jeu de masques. Tu pénètres le secret de la terre, le perd, le retrouve, toute attente devient croix de lumière dans le silence de lanuit. Comme il est difficile de creuser et de creuser sans fin jusqu'au seuil de son propre abîme, d'autres obscurités à venir, d'autres lumières à contempler. D'autres vents aux embruns salés, d'algues brunes et de chants marins, devant l'éternité qui nous attend tous on ne peut que se taire. Il ne restera de nous qu'une photographie jaunie, cornée aux coins, un peu grise aussi mais vaillante et gardant en elle l'empreinte de toute une histoire.
en lien avec la photo de FLick'r.
RépondreSupprimeret la question: et l'histoire de Brigitte dans tout ces mots assemblés... ? Quelle est sa place ? Que dit elle ?
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après la guerre, certains prisonniers avaient été affectés dans les fermes. eh! bien ces hommes étaient humains, ils nous attachaient le coeur, certains pleuraient, ne comprenaient pas tout ce qui s'était passé, endoctriné depuis leur prime enfance, d'autres anéantis, alourdis par le chagrin, la défaite, certains vraiment irascibles et peu sympathiques mais la plupart ne rêvant comme tout un chacun que de retrouver leurs familles et leur patrie même dissoute ou détruite.
Une ferme et un chalet où tant d'hommes sont passés. Ils étaient beaux, oui, des hommes forts et beaux. Les Anglais, les partisans. Quelle période emplie d'abnégation et de joie.
Avec la reconstruction, les haines, les ennemis, les femmes traquées, les allemands prisonniers, les travailleurs migrants et la misère....
Alors.... Brigitte ne dit rien, elle est très très contente d'observer tout ce bouillonnement un peu désordonné (mais elle aime le désordre). De plus en plus de gens ont envie d'écrire, c'est bien... tant pis si on ne maîtrise pas tout.... on fera le tri après, non?
RépondreSupprimerOu pas..
Brigitte a réuni ses auteurs cet après-midi à la manif ... rebelles! ils n'en veulent faire qu'à leur tête. Très bien, très bien, ça me plait.
Brigitte a le nez dans sa collection de photos, encore toute émerveillée de ce trésor, elle a trié ce qui l'intéressait et rendu le reste.
Il y a énormément de photos.
Brigitte pense en mettre une dizaine en ligne avant de partir pour un mois, samedi prochain... devoirs de vacances.
Enormément de visites sur Flickr où j'ai publié aussi les photos et les textes... chers auteurs, on vous lit et vous avez des lecteurs à l'étranger !